La reprise économique et sanitaire des Canadiens exige des solutions stratégiques urgentes
Priorités en matière de sensibilisation
Au service des réfugiés et des demandeurs d’asile
Améliorer l’accès aux soins des réfugiés et des demandeurs d’asile pour des troubles musculosquelettiques en ajoutant les traitements chiropratiques aux services offerts par l’entremise du Programme fédéral de santé intérimaire (PFSI).
-
Les réfugiés et les demandeurs d’asile figurent parmi les personnes les plus vulnérables au Canada. Les troubles musculosquelettiques et la douleur chronique sont surreprésentés au sein des populations de réfugiés et persistent même après les premières étapes du processus de réinstallation.
-
Les obstacles à l’accès au marché du travail, comme la non-reconnaissance des titres de compétence étrangers, la méconnaissance de la langue ainsi que la discrimination raciale et ethnique, nuisent à l’intégration au marché du travail et forcent les réfugiés à accepter des emplois précaires.
-
Les réfugiés et les demandeurs d’asile ont un accès limité aux soins de santé comparativement à la population en général. En août 2018, le Comité des droits de l’homme des Nations Unies a conclu que le Canada n’offrait pas des soins de santé adéquats à certains de ses réfugiés, immigrants et travailleurs étrangers temporaires.
L’ajout des traitements chiropratiques à la liste des services couverts par le PFSI permettra :
-
de répondre aux besoins des réfugiés et des demandeurs d’asile qui souffrent de douleurs musculosquelettiques et de faciliter leur intégration à l’économie et à la société canadienne.
-
de réduire les coûts des soins de santé publics et d’atténuer les pressions exercées sur le système puisque les réfugiés et les demandeurs d’asile qui présentent des troubles musculosquelettiques peuvent recevoir les soins dont ils ont besoin, au moment ils en ont besoin.
-
de mieux respecter l’engagement du Canada à offrir un programme de réinstallation des réfugiés enviable dans le monde.
Soins de santé en milieu rural et exonération de remboursement de prêt d’études
Faire en sorte que les chiropraticiens soient ajoutés au programme canadien d’exonération de remboursement des prêts étudiants (PCERPE) offert au personnel de la santé qui travaille dans des collectivités rurales ou éloignées moins bien servies qui ne reçoivent pas les soins de santé de base dont elles ont besoin.
-
Les gens qui habitent en milieu rural bénéficient d’un accès beaucoup plus restreint à des médecins que les Canadiens qui vivent en ville.
-
Près de 20 % des Canadiens vivent dans une collectivité rurale, mais seulement 8 % des médecins y pratiquent.
-
Les chiropraticiens, qui appartiennent à une des professions de soins de contact primaires les plus importantes et à la croissance la plus rapide, sont bien placés pour appuyer les efforts du gouvernement visant à améliorer l’accès aux soins de santé en milieu rural.
L’admissibilité des nouveaux docteurs en chiropratique au PCERPE permettra :
-
d’inciter les jeunes chiropraticiens à exercer dans les collectivités rurales ou éloignées et d’aplanir ainsi les inégalités dans l’accès aux soins qui existent dans les régions rurales au Canada.
-
d’améliorer les normes de santé globales dans le réseau de santé public grâce à une plus grande diversité et à une meilleure collaboration entre les professions de soins de santé réglementées.
-
d’atténuer les pressions exercées sur les médecins et de réduire les coûts des soins de santé publics du fait que les Canadiens des régions rurales qui souffrent de troubles musculosquelettiques peuvent recevoir les soins dont ils ont besoin, au moment où ils en ont besoin.
Douleur et crise des opioïdes :
Appuyer l’adoption d’une stratégie nationale qui aurait pour but de s’attaquer à la prévalence croissante de la douleur chronique en mettant en œuvre le Plan d’action pour la douleur au Canada du Groupe de travail canadien sur la douleur (GTCD) et en améliorant l’accès aux traitements non pharmacologiques pour gérer la douleur, comme les soins chiropratiques.
-
Bien des facteurs ont contribué à cette crise, dont la première prise d’opioïdes en raison de douleurs aiguës ou chroniques.
-
Santé Canada prévoit que jusqu’à 8,3 millions de Canadiens souffriront de douleurs chroniques d’ici 2025 et jusqu’à 9 millions d’ici 2030; les populations les plus vulnérables du Canada, dont les personnes handicapées et les peuples autochtones, souffrent de façon disproportionnée de douleurs chroniques.
-
Le coût total direct et indirect de la douleur chronique en 2019 se situait entre 38,2 et 40,3 milliards de dollars, et ce chiffre devrait grimper à 55 milliards d’ici 2030.
La mise en œuvre du plan d’action du GTCD devrait être une priorité pour le gouvernement, car elle permettra :
-
d’offrir aux Canadiens souffrant de douleur chronique un meilleur accès à une gamme étendue de traitements de la douleur fondés sur des données probantes.
-
de réduire les coûts des soins de santé publics et les pressions sur le système.
-
de diminuer le recours massif aux opioïdes dans le traitement de la douleur en favorisant une meilleure intégration des traitements non pharmacologiques.
-
de permettre à plus de Canadiens d’être plus actifs dans l’économie et de participer à la relance économique du pays.
Protéger les membres de nos Forces armées canadiennes
Améliorer l’accès à des soins pour les troubles musculosquelettiques aux membres des Forces armées canadiennes en éliminant l’obligation d’obtenir la recommandation d’un médecin et en supprimant le plafonnement du nombre de traitements.
-
En raison des exigences physiques du métier, les problèmes musculosquelettiques causant de la douleur au dos et au cou sont deux fois plus fréquents chez les militaires actifs que dans le reste de la population canadienne.
-
Les blessures musculosquelettiques constituent un risque professionnel important dans l’armée et sont responsables de 42 % des libérations pour raisons médicales.
-
La couverture relative aux soins chiropratiques actuellement offerte aux membres des Forces armées canadiennes demande la recommandation d’un médecin en vue de l’accès à des soins hors base; cette situation empêche les militaires d’accéder aux soins rapidement et leur impose des démarches supplémentaires lorsqu’ils cherchent à se faire soigner pour des blessures professionnelles.
-
Les soins chiropratiques sont bien intégrés dans les forces armées américaines, et les données parlent d’elles-mêmes : des études commandées par le département américain de la Défense démontrent que l’ajout de traitements chiropratiques aux soins médicaux standards est rentable et peut se traduire par des taux inférieurs de douleur et d’incapacité, tout en haussant le taux de satisfaction chez les soldats en service actif qui souffrent de lombalgie.
-
En cette période où les ressources limitées en soins de santé font l’objet de pressions accrues, il est particulièrement important que l’accès aux soins soit simplifié et que les étapes inutiles soient éliminées dans la mesure du possible. Pour que les membres des Forces armées canadiennes et les anciens combattants puissent accéder plus facilement, plus vite et plus efficacement aux traitements chiropratiques, l’obligation d’obtenir la recommandation d’un médecin en vue de consulter un chiropraticien devrait être supprimée.